Aventures dans les Pyrénées

Pour le dernier jour, nous partons pour Labastide. C'est une grotte préhistorique mais ce n'est pas celle-là qu'on visite! En fait la vraie grotte est fermée au public mais ils ont un petit parc avec animations, démonstrations de tir, d'allumage de feu etc... et son et lumière dans une grotte magnifique mais qui n'est pas celle qui abrite les dessins et autres restes.

Qu'importe! Il fait toujours aussi beau, les enfants courent esayer le parcours pas du tout préhistorique à l'entrée du parc et surtout se font la main sur les parois rocheuses mises à leur disposition avec des vrais pinceaux en poils de cervidés, du charbon de bois et des peintures dans des coquilles St Jacques.

Ils sont très inspirés par les dessins qu'on a vus et les mains de Gargas et à eux quatre, ils ont couvrent tous les rochers.

Chacun y va de ses pointillés, animaux et signes cabalistiques. On voit qu'ils ont grandi par rapport au dernier parc préhistorique qu'ils ont visité avec nous car ils utilisent la forme de la roche pour leurs dessins. Des petits génies,vous dis.je.

On me somme de prendre en photos ces oeuvres d'art et je vous en fais donc profiter.

Dans 10.000 ans, et si aucun gardien mal intentionné ne vient laver à grande eau leurs oeuvres d'art, des générations de chercheurs tenteront d'élucider le mystère de ces peintures.

Dernière étape des vacances: tout le monde part à Maurs pour passer encore une journée ensemble, voir les 'autres' grands parents, et déposer Daphné et Arthur. C'est super de passer du temps tous ensemble et c'est triste de se quitter mais c'étaient des vacances super-réussies pour les enfants (je pense, j'espère) et pour nous.

Merci à tout le monde.

Cependant, de retour à His, la vie continue, moins excitante peut-être, quoique...

Après le tripot dans la maison, les étals sous la grange. Celui des grands et celui des petits. Je ne sais pas ce qu'il vendent mais c'est très sérieux.

Quand ils ne traitent pas des affaires commerciales, ils jouent au serpent. Admirez la taille de la bête. Je suis contente de ne pas l'avoir rencontrée dans la grange. Heureusement il y a aussi de farouches guerriers pour nous défendre et même une amazone.

On reprend les activités culturelles avec la visite annuelle à Arbas. Il y a très peu d'enfants car les activités étaient paraît-il, la veille et nous, nous y allons un dimanche. Aucune importance, au contraire, on peut aller d'un atelier à l'autre sans peur de surnombre.

L'atelier de calligraphie est tout de suite choisi par Ilan et Daphné. Ils ot droit à de vrais calames et de vraies plumes d'oies. C'est plus difficile que les feutres mais plus rigolo. Sans surprise, Arthur va vers l'atelier de dessin où on lui demande de dessiner une carotte parce que c'est le thème de la journée (la nourriture, pas seulement les légumes). Il fait une magnifique carotte suivie d'un non moins magnifique dragon plus dans ses cordes.

Et qui a dit qu'Eden était trop jeune pour faire de la calligraphie? C'est l'animatrice qui est bien surprise de ses résultats. Nous pas. On connait les capacités d'Eden et des autres lurons. Daphné, pleine d'inspiration, nourrit de mots un ogre très affamé.

Et sur les hauteurs d'Arbas, on trouve un magnifique site de parapentes qu'on décide d'aller admirer de plus près en prenant un petit gouter. C'est une escellente idée car la vue est extraordinaire, les parapentes sont au rendez-vous et il y fait beaucoup moins chaud que dans la vallée.

On reste un bon moment à admirer les parapentistes qui prennent leur essor en machouillant des biscuits.

Lundi, un neveu d'Yves passe nous voir et nous resterons donc à la maison.

Le départ

Enfin le grand jour arrive. D’après la météo, il n’y a ni orage ni désastre prévu pour la semaine et on part pleins d’optimisme. J’ai beaucoup hésité entre différents endroits et finalement je suis revenue à mon premier choix : Cauterets. C’est de la haute montagne, plein de cascades et de balades et nous ne connaissons pas. En emportant le strict minimum pour le camping, c’est-à-dire assez de rechanges pour trois jours maxi, il nous faut quand même partir à deux voitures, en convoi.

 On s’arrête pour pique-niquer et c’est là que je réalise qu’on a oublié la nourriture si soigneusement choisie par Daphné et moi. On continue le ventre vide. Les enfants ne protestent pas, vraiment gentils. Quand on arrive au camping, la dame de la réception nous conseille la baraque à frites de sa tante. On s’y précipite mais la friteuse vient de brûler. Il faut attendre pendant que les deux vieilles dames nettoient, réchauffent etc… Mais comme elles admirent beaucoup les enfants, on leur pardonne et on mange à l’heure espagnole.

Jour des grandes premières :

Première journée de camping, premier montage de tente, premier repas sous la tente, première nuit sous la tente.

L’aventure commence avec le montage de la tente. Les enfants sont évidemment plus enthousiastes que techniques mais tout se passe bien et on arrive à dresser une tente avec deux chambres et même pas d’énervement. Alors voici le montage, la mise en place des arceaux, le placement des sardines, et tout et tout, et la tente terminée.

On n'est pas peu fiers.

     Premier repas, à la bonne franquette.    

Première nuit, quatre petites chenilles bien serrées (cum doudou, quand même).

Première balade

Le lendemain, première grande balade en montagne. On part pour le lac de Gaube, le must du coin. En arrivant au pied du téléférique, on apprend que la grimpette n’est que d’une heure et quelque, et on part à pied finalement. Alors là, les enfants s’élancent et grimpent comme des bouquetins. Il faut dire que le sentier est ravissant. Il grimpe en lacets à travers des pins, des gros rochers, des rhododendrons, des cascades. C’est la montagne comme on en rêve. En plus un temps idéal, de la brume sur les sommets donc pas trop chaud.

Des gros rochers...Des paysages somptueux.

On arrive triomphalement au lac, même pas fatigués (enfin, les enfants). Il est magnifique, une vraie carte postale avec des névés, encore des cascades et des pics. La brume s’est levée juste au bon moment pour un pique-nique au soleil sur les rochers.

Heureusement que nous sommes partis tôt car au fur et à mesure, la foule arrive et nous renonçons à en faire le tour tant il y a de marcheurs comme autant de chenilles processionnaires. Au bout de quelque heures, le sentier, c'est les soldes aux galeries lafayette et le lac la côte d'azur en août

Après les traditionnelles glaces et des petits cafés pour les grands, (vive les refuges civilisés !), on redescend lentement car j’avais promis qu’on prendrait notre temps à la descente pour grimper sur les rochers, admirer les cascades et surtout cueillir des myrtilles. Les buissons en sont pleins.

Très romantique, Arthur cueille un magnifique bouquet pour sa maman. Les enfants discutent, à l’aller comme au retour, du bébé et de comment on s’organisera avec lui ou elle. Vu leur niveau de voix, toute la montagne doit être au courant à l’heure qu’il est. Ils font quand même l’admiration  de tout le monde. Il faut dire qu’ils ne marchent pas, ils cavalent, vont, viennent, s'arrêtent à chaque ruisseau, font mille tours comme le lièvre de la fable.     

C'est juste trop superbe. Cascade après cascade.

Si vous pensez qu’ils sont crevés, erreur ! Sur la route du retour, on s’arrête au lieu dit « La fruitière ». De nouveau une vraie carte postale, torrent, alpage et vaches comprises. Et on se prend un petit goûter. Le soir, après avoir cavalé dans la montagne, ils cavalent dans le camping avec force cris stridents. Je tremble qu’on vienne nous dire qu’ils font trop de bruit mais à l’inverse, tout le monde les trouve mignons et se réjouit de leur vitalité. Je rêve.

Il est où, ce lac?

Jour suivant, on part pleins d’optimisme vers un lac nommé de façon appropriée Ilhéou. Ah ! l’erreur. On entame une montée interminable sous un soleil de plomb (on est parti trop tard), sur un chemin pas rigolo pour deux sous. Les sacs pleins d’eau sont lourds et pour encourager les enfants, il me faut raconter des histoires. Là aussi on n’est pas seul sur le sentier et tout le monde en profite…

A mi-chemin, une superbe cascade nous permet de nous arrêter un peu. On envisage de renoncer mais ça nous paraît dommage donc on persiste. Deux immenses zig-zags plus tard on atteint la dernière grimpette. Et puis, le lac.

C’est vrai qu’il est beau mais honnêtement, pas autant que le lac de Gaube. Par contre je pense que les enfants et nous avons avalé une dénivelée d’au moins 600m. En tout cas it feels like it.

Un pique-nique et quelques coca-cola/orangina plus tard, on entame la descente avec un arrêt prolongé près du torrent pour faire des ricochets. Record d’Arthur : 5 ricochets. Photo souvenir au-dessus des zig-zags. Incroyable qu’on ait grimpé ça. A la descente, re-belote, je dois raconter plein d’histoires pour distraire les marcheurs (les nôtres et les autres occasionnellement). Admiration des foules devant la vaillance des enfants. Je suis d’accord.

Admirez les zig-zags derrière les enfants. Et le paysage lunaire.

Le soir, surprise, nous avons de nouveaux voisins avec un garçon de 7 ans qui ne parle que néerlandais. Aucun problème, les enfants organisent une grande partie de chat avec le voisin, le fils du voisin et le ballon des voisins. Eux nous invitent à prendre un verre, les autres voisins viennent nous parler des enfants, qu’ils sont mignons et vaillants et vivants (mais pas bruyants, bizarre) et qu’on a de la chance (bien d’accord). Le niveau de décibels n’arrête pas de grimper mais personne ne vient se plaindre. Au contraire, d’autres enfants sortent des tentes pour se joindre aux nôtres. On finit à 10 enfants. C’est trop rigolo. Seule l’obscurité arrête la soirée. Malheureusement, je n’ai pas pris de photo.

Encore des cascades

Jour suivant, les enfants ne veulent plus partir. Ils font plein de plans sur la comète pour refaire du camping et des marches en montagne l’année prochaine, avec le bébé !

On démonte la tente, on range tout dans les voitures et en attendant que la baraque à frites ouvre, on va faire une dernière petite balade le long d’un sentier avec d’impressionnantes cascades (et d’impressionnants à pics, je surveille les minous comme une poule ses poussins). 

Au départ, l'eau sent le souffre. Ca fait très gouffre du diable.

Dernier pierrier avant le retour.

Bilan de cette première expérience de camping : tout simplement génial. Les enfants ont adoré. Nous aussi. Ils sont infatigables, (nous pas), s’accommodent de presque tout, mangent sans histoire la cuisine « camping » à n’importe quelle heure, dorment sans problème sous la tente et séduisent l'entourage. Qui dit mieux ?

Pour mieux vous faire apprécier les photos, voici un mini blog car je n'ai pas le temps d'en faire un vrai. Mais ça me donne la possibilité de faire des vrais commentaires sur les photos.

Donc avant l'arrivée des enfants, nous avons fait une petite balade en montagne car on aime la montagne mais ça fait un moment qu'on n'était plus allés en altitude. Donc étang d'Eycheil, superbe, 2 petites heures de grimpette, des fleurs partout, un joli petit lac et quasiment personne autour.

Je ne mets ici que les évènements que j'ai pu photographier.

Dimanche, remontée dans le temps avec la fête romaine de St Bertrand de Comminges. Costumes, bagarres romaines, chaleur intense. Les soldats romains du crû se liquéfient sous leurs casques ce qui n'empêche pas Arthur d'essayer armure et casque.

Les combats de gladiateurs sont en vrai, par contre les manoeuvres des soldats sont approximatives à cause de leur moins qu'excellente compréhension des ordres en latin!

Fier comme Artaban, remarquez le plumet (et la taille de l'armure).

Jeudi soir, voyage géographique et down memory lane avec les danses maoris de St Girons. Ils ont bien dansé "kamate, kamate". J'étais contente.

Vendredi, excursion géniale aussi à Gargas pour voir les mains coupées dans la grotte mais interdiction de prendre des photos donc il faudra se contenter des descriptions des enfants.

Samedi, après la préhistoire, le Moyen-Age. Fête médévale à Aurignac. Là je vous mets plein de photos car c'était un grand succès au point que Y et moi n'avons fait qu'attendre que les enfants aient fini de s'amuser.

Ci-dessous, initiation au combat à l'épée. On voit qu'ils ont pratiqué ce sport avant.

C'est chacun son tour sauf Daphné trop féminine pour se battre. Pourtant regardez l'adversaire!

Puis repos avec une conteuse et un maître de jeux dôté d'une patience incroyable et de jeux marrants et inconnus. N.B. Acheter Rumble in the house, c'est très bien.

Initiation au tir à l'arc. Daphné est restée près de la conteuse et près des jeux de société. Elle adore.

Il faut faire la queue pour tirer à l'arc mais on patiente (à l'ombre) et ça vaut le coup. Deux sur trois ont touché la cible et plusieurs ont touché le mur derrière. Un bon début.

Arthur est plus vrai que nature, Ilan fait très pro et Eden touche ausi la cible. Tout va bien.

On passe au mquillage qui lui n'a rien de médieval.

Et voilà comment on se retrouve avec 3 pirates terrifiants. Ilan a décidé de garder intacte sa frimousse d'ange. Le soir le maquillage (par 35° à l'ombre) a coulé et on a un peu de mal à tout enlever mais bon!

Dimanche, grande expédition au cirque de Cagateille. a 10h, on dit qu'on part mais dû aux retards habituels, on n'arrive au pied du sentier que vers 12h30-13h. Les enfants (angéliques) n'ont même pas dit qu'ils avaient faim et pourtant... Avec Yves on porte plein d'eau ce qui alourdit quelque peu les sacs à dos.

Les enfants, ventre vide et couverts de crème solaire, courent sur les pentes. N.B. se rappeler de leur mettre des sacs plein de cailloux sur le dos!

Pique-nique sur un gros rocher dans la meilleure des traditions, à l'heure espagnole toutefois. Magnifique cirque qui, grâce au mauvais temps des dernières semaines est couvert de cascades.

Arrêt au bord du torrent. C'est glacé mais ils vont tous dans l'eau pour construire un barrage de pierres et de mousse. A droite, l'ingénieur local s'en mêle.

Ca tient et ils en sont très fiers. Ils me demandent une photo, c'est dire!

On repart et si je les avais écouté on serait en Espagne à l'heure qu'il est mais on a sagement repris le chemin de la maison, même pas fatigués (les enfants). Ci-dessous les scènes de tripot habituelles mais vous avez de la chance de ne pas avoir le son.

 Demai on part camper. On vous racontera au retour.